Réunion des adhérents du 7 octobre

Douze adhérents étaient présents pour la sortie à la réserve du Grand-Voyeux. La mascotte aussi. 🍃

Philippe, du CPIE des boucles de la Marne, nous attendait sur le parking et nous a guidé jusqu’à l’entrée de la réserve.

Là-bas, Tanguy nous attendait pour nous faire visiter. Chaque adhérent a pris une paire de jumelles et nous avons suivi le guide.

Dans cette pinède, il y a aussi des blaireaux, des martes, des fouines et des daims (qui se sont échappés de leur élevage et réfugiés dans la réserve). On ne les voit pas, mais Tanguy a expliqué qu’ils mettaient des « pièges photo » qui prennent des photos quand les animaux passent.

Nous avons commencé la visite par la pinède. Dans cette partie de la réserve, vivent des écureuils, des sangliers (on voit leurs traces sur le sol) et des renards (on voit leurs terriers, avec du sable à l’entrée). Les arbres abritent beaucoup d’insectes (on voit les trous) que viennent manger les pic verts, pics noirs, pics épeiches (on voit les traces des coups de becs dans les troncs). Les pics ont une langue étroite et très longue, enroulée au repos dans une gaine qui contourne le cerveau, et qu’ils déploient lorsqu’ils se nourrissent. Cette langue est collante et munie de petits crochets à son extrémité. Les pics enfilent leur langue dans les galeries du bois pour en extirper les insectes et leurs larves qui s’y trouvent.

Ensuite, nous sommes entrés dans une zone sans forêt, entretenue par des moutons qui mange les pousses des arbres avant qu’ils ne grandissent. Cela s’appelle l’éco-pâturage. Cela permet d’avoir un milieu ouvert, ce qui est bien pour les insectes et donc pour les oiseaux.

Nous sommes ensuite entrés dans la zone humide de la réserve. Beaucoup d’aulnes et de saules. Cette zone fonctionne comme une éponge et absorbe l’eau quand la Marne déborde. Ça protège ainsi les villes des inondations. Beaucoup d’espèces d’amphibiens y vivent et des libellules et des oiseaux. Nous avons vu des cigognes et des vanneaux huppés.

Sur le chemin, Tanguy nous a montré des crottes de renards (avec plein de petites graines des fruits qu’il avait mangés).

Nous sommes ensuite passés dans la roselière. Beaucoup d’oiseaux nichent dans les roseaux. Ils s’y cachent et s’y reproduisent. Parmi eux, le gorge bleue à miroir, qui est la mascotte de la réserve. Il chante un peu comme un grillon. C’est une espèce menacée, il n’y en a que trente couples en Île-de-France et la réserve en abrite presque une dizaine.

Nous avons atteint l’observatoire. Chut, pas de bruit pour ne pas déranger les oiseaux. On peut les observer avec les jumelles et les longues-vues de Tanguy et de Philippe. Hérons, bernaches (qu’il ne faut pas confondre avec des oies sauvages), cygnes (dont deux juvéniles), cormorans, foulques macroules.

En quittant l’observatoire, nous avons vu une libellule qui faisait sécher ses ailes : les libellules vivent la première moitié de leur vie sous l’eau, puis elles se transforment, elles doivent sécher avant de pouvoir voler. Elles sont carnivores et de terribles prédatrices.

Au bord de l’étang, nous avons vu des grenouilles et un ragondin qui nageait tout près. Plus loin, de grandes aigrettes.

Pour finir, Tanguy nous a parlé de son métier. Il est salarié d’une association et s’occupe de faire visiter la réserve. Il a évoqué les études qui mènent à ces métiers : BTS environnement, BTS protection de l’environnement… c’est de plus en plus répandu.

Après on a goûté (délicieux gâteaux), puis on a fait l’Assemblée Générale du PLN dans une salle de réunion de la réserve. Pendant la réunion on a voté le nom de la mascotte du PLN qui s’appelle maintenant Tibo la Feuille 🌿. Ensuite on a voté pour choisir le logo du PLN. Enfin on a approuvé le rapport d’activité de l’année puis on a clos la réunion.